dimanche 22 juin 2008

La maison en papier

Un roman de Carlos Maria Dominguez.
Paru en 2004.
Lu en mai 2008.



L'histoire:

Un Argentin, professeur à l’Université de Cambridge, est nommé au poste de Bluma Lennon, morte renversée par une voiture alors qu’elle venait d’acheter un exemplaire des poèmes d’Emily Dickinson. C’est lui qui ouvre le paquet adressé à Bluma, posté en Uruguay, sans mention d’expéditeur et dont le contenu l’intrigue : un exemplaire de La ligne d’ombre, rongé par l’humidité et portant des traces de ciment et de mortier sur la couverture, la tranche et les pages. Comme il doit se rendre en Argentine, le narrateur emporte le livre, et de Buenos Aires prend le bateau pour l’Uruguay afin de retrouver le propriétaire du livre et de l’informer du décès de son destinataire. Là, un libraire d’ancien et un ami lui racontent l’étrange histoire de Carlos Brauer, bibliophile, collectionneur, disparu sans laisser d’adresse, mais dont les traces demeurent sur une plage désolée, inhabitée, battue par les vents et l’océan. De plus en plus intrigué par cette étrange histoire, effrayé aussi par le pouvoir que semblaient exercer les livres sur leur propriétaire, le narrateur se rend sur la côte de Rocha où il découvrira le mystère de La ligne d’ombre et, bien sûr, le lien qui unissait Bluma Lennon et Carlos Brauer.

Mon avis:
Ce court livre se présente comme une fable. Une fable sur les relations qui peuvent unir les livres et leurs propriétaires. Et comme toute fable possède sa morale, celle-ci ne fait pas exception.
Comme il est très court, ce roman se lit très vite. Et pourtant, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début. Je trouvais bizarre cette idée de devoir absolument rendre un livre en main propre à la personne qui l'avait offert à son amie. Finalement, je me suis laissée prendre au jeu. Les livres et la relation entre le lecteur et le livre sont très bien décrit. Je pense qu'on se retrouvera tous dans l'une ou l'autre de ces descriptions. Ce livre soulève pas mal de question à la lectrice compulsive que je suis. J'ai adoré le passage sur le classement des livres dans une bibliothèque. Quoi qu'il en soit, on fini par se poser beaucoup de question. Cette folie nous guettera-t-elle aussi un jour?
Un livre à lire si on aime les livres et les relations qu'on entretient avec eux...

Ma note:
7,5/10.

A noter:
Je remercie Bladelire pour avoir fait voyager ce livre.
L'avis des rats de biblio, de Papillon, de Caro[line], de Clochette, de Dda et de Clarabel.

6 commentaires:

Anjelica a dit…

J'ai trouvé qu'il lui manquait un petit quelque chose ...

Anonyme a dit…

Une belle expérience de lecture... cela dit je n'ai pas encore trouvé le temps d'écrire quelquechose dessus... j'ai aimé les relations pathologiques aux livres et à la lecture (comme l'idée de lire un ouvrage dans les condition de son époque : à la bougie pour un roman xviiie)en même temps c'est un peu court pour vraiment s'attacher aux personnages
(contente de te retrouver Loutarwen :-))

Loutarwen a dit…

@ Anjelica: Je suis d'accord avec toi!
Yueyin: Moi aussi j'ai adoré l'idée de lire un roman comme on le faisait à l'époque de son écriture! C'est une très bonne idée! Mais comme le dit Anjelica à moi aussi il me manquait un petit quelque chose... (merci ;-)

Anonyme a dit…

Il est noté malgré les avis un peu mitigés de nombreuses blogueuses ... apparemment, il manque LE petit truc qui en fait un coup de coeur !

Loutarwen a dit…

@ Joelle: C'est un livre qui est tout à fait bien, mais c'est vrai qu'il manque un petit quelque chose... Mais ça vaut tout de même le coup de le lire!

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Félicitation pour votre site! Vraiment, il est génial et comme j'ai vu dans les premiers posts c'est vrai que partages et interface du site sont vraiment une aubaine pour bosser le style. Vraiment un grand merci !